Les Amours Deguisez, Ballet du Roy, Dansée par Sa Majesté, au mois de Fevrier 1664. Recueilly par Philidor l’aisné en 1690

Philidor André (1652?-1730).
Paris, BNF, Musique, RES F-511

Responsables : Mathilde Nicolas, Transcription et balisage — Marion Ignace, Balisage.

LES AMOURS DEGUISÉS
BALLET DU ROY

Dansée par sa Majesté au mois de Fevrier 1664

Receuilly par Philidor laisné en 1690

Les Amours Déguisez

Ballet

Argument

Le Théatre s’ouvre par un combat de deux differentes harmonies, la plus-Forte et composée des Arts et des Vertus qui suivent Pallas, et la plus douce, les graces et les Plaisirs qui accompagnent Venus.

[p. 1]

Ouverture

[p. 2]

Simphonie des Arts des Graces & des Plaisirs

Les arts tous le monde joue
Les Graces et les Plaisirs a Partis simple meslé de flustes
Les Graces et les Plaisirs
Les arts
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Les arts
Les Graces et les Plaisirs
Les Graces et les Plaisirs
Les arts
Les arts
Les Graces et les Plaisirs
Les Graces et les Plaisirs
Les arts
[p. 4]
Les arts
Les Graces et les Plaisirs
Les Graces et les Plaisirs
Les arts
Les arts
Les Graces et les Plaisirs
Les Graces et les Plaisirs
Les arts
[p. 5]
Les arts
Les Graces et les Plaisirs
Les Graces et les Plaisirs
Les arts
Les arts
Les Graces et les Plaisirs
Les Graces et les Plaisirs
Les arts
[p. 6]

Argument

Venus, et Pallas prenant le party, l’une du plaisir, et l’autre de la vertu entrent en contestation, cependant que Mercure qui tasche de les accorder leur propose de prendre le Roy pour Arbitre de leur different ; toutes deux-l’acceptent avec une-égale satisfaction ; Mais Pallas qui connoist l’avantage qu’elle a dans le choix d’un tel Juge insulte à sa Rivale, et apres luy avoir fait remarquer combien sa Majesté par toutes ses actions se déclare ouvertement pour la vertu, la laisse dans la confusion

Venus revenuë de son premier étonnement veut faire effort pour dompter l’Orgueil de Pallas en gagnant le cœur du Roy, et pour Unir toutes ses forces dans ce grand dessein, elle prie Mercure de voler dans tous les coins du Monde, afin de rassembler tous les Amours qui s’y trouvent dispersez. Mais lorsqu’il est prest de partir, elle a peur qu’il n’en sache pas reconnoistre la plus grande partie, qui pour faire reussir des entreprises importantes, se déguisent, et se cachent sous des formes empruntées, et pour luy donner moyen de ne s’y pas tromper, elle luy fait voir plusieurs de leurs déguisemens qui seront expliquez dans chacune des Entrées du Ballet.

[p. 7]

Dialogue

Pallas, Venus, Mercure

Mercure

Surquoy contestez vous ? peut-on vous accorder

Venus

La sçavante Pallas nous s’en persuader
Que son visage austere, et le bruit de ses armes
Doivent pour les Mortels avoir de plus doux charmes
Que les Jeux, les Plaisirs et les Graces, et l’Amour
Qui marchent à ma suite, et composent ma Cour.

Pallas

Et la belle Venus pretend nous faire croire
Que les Arts, les Vertus et la Puissance, et la gloire
Ne versent pas dans l’ame un plus parfait bon-heur
Que de ses vains appas la trompeuse-douceur.
[p. 8]

Venus.

Est-il rien si charmant que cet heureux martyre
Que l’on aime à souffrir à lorsqu’on en soupire ?

Pallas.

Est-il rien de si noble, et de si glorieux
Que de voir un mortel se rendre égal aux Dieux ?
Et de ses longs travaux avoir pour recompense
Le royal repos ; la vertu, l’honneur et la puissance.

Venus.

Qui d’un aimable objet adore les beaux yeux
Trouve ses sens plus doux que l’Empire des Cieux,
Et ne voit rien d’égal à la gloire immortelle
De rogner sur un cœur amoureux, et fidelle.

Pallas.

Tout cede à la valeur.

Venus.

L’amour peut tout charmer.

Pallas.

Ah qu’il est beau de vaincre.
[p. 9]

Venus.

Ah ! qu’il est doux d’aimer.

Pallas

On voit mes Conquerans plus crains que le Tonnerre.

Venus.

Ils temblent à mes pieds, ces Maitres de la Terre.

Pallas.

Par vos vaines douceurs un Amant arresté
Languit dans la molesse, et dans l’oisiveté.

Venus.

On a veû par l’effort des amoureuses flames
Naitre cent beaux desirs dans les plus belles ames ;
Mille explois qu’on admire, et dont vous vous parez
Furent à vous Heros par l’Amour inspirez.

Pallas.

Si graces à mes vertus, quelqu’ame genereuse
a sçeu se bien servir de l’ardeur amoureux ;
A quels déréglements à quelles cruautez
Tous vos autres Amans se sont-ils emportez ?
[p. 10]
D’un soupçon qu’on se fait, d’un refus qu’on merite
La vangeance qu’on cherche est toujours sans limite.
L’Imposture, le fer, la flâme, et le poison
Semblent encor trop doux pour en tirer raison ;
Et de tant de forfaits, recompense legere,
On trouve un cœur changeant, une foy mensongere
On poursuit un objet, qui foible et delicat
Chaque moment s’efface, et perd de son éclat :
Mais le prix des vertus, d’immortelle nature,
Ny du temps, ny du Sort, ne reçoit point d’injure.

Venus.

Cette immortalité qu’on étale à nos yeux
Fait porter le Carnage, et la mort en tous lieux,
Et parmy vos Guerriers cette vertu cruelle,
Cette noble fureur qui vous paroist si belle,
Cette aspre audité du sang des malheureux,
C’est par où l’on acquiert le nom de valeureux,
Où par qui, pour mieux dire ; on fait autant de crimes,
Qu’à vos sanglans Autels on offre de victimes ;
Mais tous ces Conquerans, si folement vantez,
Pour de si longs travaux, pour tant d’inpiétez,
Pour tant de sang versé sur la terre opprimée,
Qu’ont-ils ? qu’un peu de vent, qu’on nomme Renommée ?

Mercure.

Tant d’aigreur conveint mal à des Divinitez.

Pallas.

Vous vous échaufez trop.
[p. 11]

Venus.

Et vous vous emportez.

Pallas.

Quoy que le souvenir de la fatale Pomme
Me deust faire éviter le jugement d’un homme,
Je veux bien m’y soûmettre encore cette fois ;
Mais il en faut choisir.

Venus.

Je vous donne le choix.

Mercure.

Quel Arbitre peut mieux appaiser votre guerre,
Que celuy qui déjà l’est de toute la Terre ;
Loüis dont les décrets, des peuples écoutez,
Resolus par luy seul sont de tous respectez,
Loüis de qui déjà la sagesse profonde
Du Thrône des François preside à tout le monde,
Qui voit de tous cotez les plus grands Potentats
Briguer en supplians le secours de son bras,
Ou pour vivre à l’abry de sa juste puissance,
Rechercher à l’envie son auguste alliance ;
Qui voit la Renommée avec toutes ses voix
Preparer l’Univers à recevoir ses Loix ;
Qui se trouve en tous lieux suivy de la victoire ;
Et qui presque trahy par l’excès de sa gloire,
Voit par tout son grand nom par un heureux malheur,
Dérober la matiere à sa rare valeur.
[p. 12]
Sur luy de toutes parts la Terre interessée
Arreste fixement ses yeux, et sa pensée,
Et son moindre appareil, son moindre mouvement,
Chez cent peuples divers porte l’etonnement.

Pallas.

Si Loüis doit juger, que vous estes à plaidre.

Venus.

Si Loüis doit jugez, que vous avez à craindre.

Mercure.

La brillante clarté de son discernement
Des trompeuses couleurs hait le déguisement.

Venus.

Ses yeux qui semblent faits pour charmer tous les notrs,
Voyent bien plus avant, et plus clair que les autres.
Et d’un mesme regard l’éclat, et la douceur
Captivent à la fois, et penestrent un cœur
C’est d’où vient ce respect qu’onluy rend sans contrainte,
C’est d’où vient ce pouvoir qu’on voit croitre sans crainte ;
C’est d’où ce forme en luy l’heureux, et sage choix
Qu’il fait pour les plus grands, et les moindres emplois.
Et dans ceux qu’il coisit, cette ardeur si fidelle,
Qui de tant de succez accompagne leur zele :
Notre accord par tout autre eut esté concerté
Avec moins de lumiere avec moins de bonté.
[p. 13]

Pallas

Vous y consentez donc ?

Venus

Je le veux.

Pallas.

Sa conduite
Flate peu toutefois votre vaine poursuite
Et vous pourriez juger, à voir ses actions
Ce qu’il doit prononcer sur nos pretentions.
La paix dont il joüit, sa grandeur, sa richesse,
Son humeur, son esprit, son port, et sa jeunesse,
Pouvoient sans le flater assurer d’estre heureux
S’il vouloit s’asservir à l’Empire amoureux.
Mais quand ces qualitez portrant par tout la flâme
Sembloient aussi devoir amolir sa grande ame,
Son cœur qui les neglige, et s’éleve au dessus,
Jusqu’à tout mépriser s’attache à mes vertus,
Ce travail assidu qui jamais ne l’étonne,
Allarme son Estat qui craint pour sa personne,
Et qui déjà tout prest d’en recueillir les fruits
S’ent troubler son espoirt de craintes, et d’ennuits.
Son peuple plein d’ardeur demande au ciel sans cesse
Que ce Roy qui des Dieux imite la sagesse,
Qui comme eux est puissant, bon, juste, et genereux,
Pour le bon-heur publie soit immortel comme eux,
De ses premiers sujets la foule pretieuse
De le suivre en tous lieux se montre ambiteuse,
Touts brigue ses regards, et leur plus doux espoir,
Est l’heur de le servir, le plaisir de le voir.
[p. 14]

Mercure

Si des François, pour luy la tendresse est extréme
Ce Heros glorieux les cherit tout de mesme ;
Et cherche sa grandeur, et ses plus doux plaisirs
A contenter des siens tous les justes desirs.
Il n’attend pas toujours qu’un important service
Demande ses faveurs à titre de justice ;
Il sçait qu’un mauvais sort faute d’occasion,
Souvent du plus zélé trompe la passion :
Il se plaist à payer d’un solide salaire
Le desir impuissant que l’on a de luy plaisr,
Et ne paroist jamais le cœur si satisfait
Que lorsqu’il s’applaudit de quelque grand bienfait :
Cet air de majetsé qui brille en sa personne
Reléve de beaucoup l’éclat de sa Couronne.
Les Mmortels n’ont besoin de le regarder
Pour sçavoir que c’est luy qui leur doit commander.
Et quoy qu’en son accueil, une grace attrayante
Paroisse encourager celuy qui se presente ;
Un timide respect par ses yeux imprimé
De qui l’ose aborder tient le cœur allarmé.

Pallas.

Voila du grand Loüis la fidelle peinture
En faveur de vos droits tirez en quelqu’augure :
Et vous, qui soutenez l’oisif, et vain plaisirs
Pensez qui de nous deux aura sçeu mieux choisir,
S’il est vray que celuy que nous en devons croire
N’aime que le travail, les vertus et la gloire
Vous ne repondez rien ? mais vous nous confondez
Par les fortes raisons dont vous vous deffendrez ;
Je vous laissr y réver. Adieu.
[p. 15]

Venus

Quelle arrogance !
Elle croit donc déjà que je sois sans défence :
Son orgueil est trop grand ; Mais il luy faut ôter
Ce glorieux appuy dont il s’ose vanter.
Pour mieux exécuter cette noble entreprise
Employons à la fois la force, et la suprise,
Faisons en un moment venir de toutes parts
Tous nos Amours armez de flambeaux, et de dars.
Toy, qu’en mes interests j’ay toujours veu fidelle,
Mercure, en ce besoin témoigne moy ton zele,
Va les cherchers par tout.

Mercure

Déesse, avec plaisir,
Mon cœur, en ce projet seconde ton desir.

Venus.

Va vîte.

Mercure.

J’obeïs.

Venus.

Mais reviens, je te prie,
Tu n’en connoitrois pas la plus grande partie
Si je ne t’instruisois de cent déguisemens
Qu’ils prennent pour aider aux grans évenemens.
[p. 16]

Premiere Entrée

8 Amours Deguisez en forgerons

[p. 17]

Premiere Entrée

8 A mours Deguisez en forgerons

[p. 19]

2e Airs pour les forgerons forgeant sur l’enclume

[p. 20]

2e Entrée

Le Gouverneur d’Egypte avec toute la jeunesse du Pays

[p. 21]

2e Airs Ensuittes

[p. 22]

Ritournelle pour le Dialogue de Marc-antoine et de Cleopatre

[p. 23]
Doutez-vous de mon feu, pour pour qui je soûpire.
Ah ! qu’il vous couste cher de me l’avoir prouvé ? J’en ay perdu
la victoire et l’empire et ne m’en suis pas mal trouvé.
Vous avez tout quitté pour ne suivre sur l’onde sans
moy vous demeuriez vainqueur Et vous estiez maistre du mon
[p. 24]
Comme vous l’estiez de mon Cœur dont la tendresse est pour vous sans seconde ?
helas ! helas ! qu’avez-vous fait qu’avez-vous
fait amant fidelle amant parfait Amour amour j’ay fait ceder
ma gloire Jamais Jamais amant ne fut plus transporté j’ay fait plus, je vous
l’ay fait croire et par la me suis raquitté de l’Empire et de la victoire.
[p. 25]
Non, non pour vivre heureux, Il faut estre amoureux
Non non pour vivre heureux,
Il faut estre amoureux Non, non pour vivre heureux,
Il faut estre amoureux Non, non pour vivre heureux, Il faut estre amoureux
[p. 26]
Je n’ay pu
soutenir nostre suitte impreveuë Que ne demuriez
vous sans nous en émouvoir Pour quelque temps Je vous perdrois de veuë,
Puis-je estre un moement sans vous voir ? Vous alliez remportez tout l’honneur
de la guerre sa fin couronnoit vos exploits et bien plus craint que
le Tonnerre vostre cœur estant sous mes loix vous y mettiez le
reste de la Terre helas helas qu’aurez vous
[p. 27]
Fait, Amant fidelle amant amant parfait
A mon Amour j’ay fait ceder ma gloire, si c’est un
mal il vous doit estre Doux, c’est un trait digne de mémoire
Et qu’avois je affaire sans vous de l’Empire et de la victoire
Non non pour vivre heureux Il faut estre amoureux,
pour vivre heureux Il faut estre amoureux
Non non pour vivre heureux il faut estre amoureux, non non
[p. 28]
Non non pour vivre heureux pour vivre heureux
pour vivre heureux Il faut estre amoureux Il faut Il
faut estre amoureux Il faut Il faut estre amoureux
faut estre amoureux Il faut etsre amoureux,
De veritables feux bien prouvez bien prouvez entre deux personnes
De veritables feux bien prouvez entre deux personnes
qui scavent s’aimer tout deux vallent mieux que des Couronnes
qui scavent s’aimer tous deux vallent mieux que des Couronnes
[p. 29]

3e Entrée

[p. 30]

4e Entrée. Proserpine et ses compagnes

[p. 31]

2e Air sarabande Pour les mesmes

[p. 32]

3e Air Bourée pour les mesmes

[p. 33]

5e Entrée. Des Amours Deguisez en Jardiniers de Ceres

[p. 34]

6e Entrée. Pluton enlevants proserpinne

[p. 35]

2e Airs pour les Demons

[p. 36]

Concert de berger

[p. 37]

Recit champestre chanté par Mr le Gros

Guerriers, il ne faut pas faire un mauvais usage
Des plus beaux jours de vostre âge Vous en rendrez quelque
jours conte a l’amour vous en rendrez quelque jour conte a L’amour
Concert de Berger
[p. 38]
Passez dans les plaisirs la fleur de vos années
Et vos plus belles journées vous en rendrez
quelques jour conte a l’amour vous en rendrez quelque
jour conte a l’amour
[p. 39]

7e Entrée. Renaud et 2 Chevaliers sa suitte

[p. 40]

2e Air pour la Gloire et la renomez

[p. 41]

8e Entrée. Flore et ses Nimphes

[p. 42]

2 Air Menuet pour les Nimphes

[p. 43]

Recit Italien Chanté Par la Seignora Anna

Ritournelle

Armide
Ah rinaldo e doue
sei ? e doue sei e
[p. 44]
doue e doue sei Dunque
tù partir potesti partir potesti N’el mio
duol, nei pianti miei Posson far ch’il passo
arresti E questa é la merce ch’à mé tù dei ;
Ah ! rinaldo e doue sei ? e doue
[p. 45]
Sei e doue e
doue sei Ritournelle
[p. 46]
Ahi che ser vola lunge dà me Ed io qui
solà ed io qui sola Scherno rimango di rotta
fè ferma ferma rinaldo oh dio
Se morta è la tuà fè morta son io se morta
e la tua fè morta son io morta
[p. 47]
morta son io
Ritournelle
Dunque il bel foco che t’arse già ceduto hà ‘l
[p. 48]
loco ceduto hà’l loco A duro ghiaccio di ferita
Deh torna Deh torna Idolomio

se morta la tua fè morta son io
se morta la tua fè morta son io morta
morta son io [p. 49] Ritournelle
A che spargo indarno
gridi voi che foste, ond’io mi moro Del moi ben del moi lesoro del moi
ben del moi Tesoro Sparite Suanite
[p. 50]
Fuggite dà mè sparite suanite fuggite dà
mè fuggite dà mè ; sparite suanite fuggite Dà

me fuggite fuggite Dà mè ; fuggite fuggite Dà
me Ritournelle
[p. 51]
E voi moli incantate

Ch’al fuggitiuo non arrestase il piè Ch’al fuggiliuo non arresta
fe il pie sparite suanite
fuggite dà mè sparite suanite fuggite Da
me fuggite Dà mà sparite suanite fuggite Dà

[p. 52]
Mè sparite fuggite dame suanite fuggite Dà mè
Ritournelle
[p. 53]

9e Entrée. Une troupe de petit Amours

[p. 54]

2e Air.
Concert de flustes pour les Amours.

[p. 55]

3e Air.
Sarabande pour les mesme.

[p. 56]

10e Entrée.
Des sauvages de la Colchide

[p. 57]

2e Air pour les mesmes

[p. 58]

11e Entrée. 5 Dieux Marins & 5 Nymphes Maritimes

[p. 59]

2e Air pour les mesmes.

[p. 60]

3e Air les Dieux Marins

[p. 61]

4e Air Bourée pour les Dieux et Nimphes Maritimes

[p. 62]

12e Entrée. Les Grecs allants au Combat

[p. 63]

Combat des Grecs & Troyens

[p. 64]

3e Air les Grecs Vainqueurs des Troyens

[p. 65]

4e Air pour les Grecs & Troyens

[p. 66]

Ritournelle pour les Récit de Junon